Première rencontre ! ( PV : Sirius, Fenella )

Depuis que les deux mondes s’étaient entremêlés, ça n'avait pas été une partie de plaisir pour moi, bien au contraire. Toute ma vie avait basculé à cause des chamailleries de deux gamins. Enfin, je me doutais qu'ils ne se doutaient pas que leur stupide querelle d’adolescent provoquerait un tel bordel. Me voilà propulsée dans un monde parallèle où nous nous retrouvions avec deux Dumbledore, deux Voldemort, enfin tout en double ou presque, de quoi vous donner une bonne migraine.

Ma patronne avait trouvé un accord de coopération avec la boutique avec laquelle nous avions fusionné durant le mélange des deux mondes. Mais ce n’était pas vraiment le cas de mon logis, même si j’étais avec une famille de sorciers plus que charmante, j'avais besoin de mon espace et intimité et je ne me sentais plus chez moi là-bas. J'avais donc décidé de cherche un nouveau chez moi, malheureusement beaucoup avaient suivi mon exemple et il était dur de trouver à se loger à présent, ce qui n'arrangeait, une fois de plus, pas mes affaires. Même les hôtels et auberges avaient était prise d'assaut. Je commençais vraiment à en avoir marre et à désespérer et j’avais hâte que cette histoire soit réglée pour retrouver ma petite vie tranquille. Mais je me doutais que cela prendrait du temps, beaucoup trop de temps à mon goût. Je devais prendre mon mal en patience.

Ma valise contenant toute ma vie à la main, mes pas et mes recherches me dirigèrent vers le quartier où, logiquement, se trouvait le nouveau quartier général de l'Ordre du Phœnix. Comme j'y étais, je décidai de m’y rendre pour voir où celui-ci était situé exactement, ce qui m’éviterait de me perdre et de chercher pendant des heures lors de la prochaine réunion de l'Ordre qui, je supposais, aurait lieu dans pas longtemps et qui me permettre de retrouver déjà les membres de l'Ordre que je connaissais et les nouveaux.

Après quelques minutes, je tombai dessus et fut plus ou moins surprise par l'endroit où elle se situait et son architecture. Piquée par la curiosité, je m'approchai de la porte, prête à frapper dessus pour demander au gardien de me faire visiter, en m'étant présentée, bien-sûr. J’étais sur le point de le faire quand ma main se stoppa juste avant, me disant que ce n’était peut-être pas une si bonne idée. J’étais sur le point de faire demi-tour quand je changeais d’avis. Je me retournai donc et frappai à la porte.

Sirius observa la petite Ofelia en train de dormir. Il l’avait installée dans un petit lit dans sa propre chambre, étant donné la façon dont l’enfant s’accrochait à lui dans cette maison sans aucun repère. Il ne savait pas ce qui s’était passé dans sa vie, mais elle était complètement aveugle et de toute évidence, muette, par choix ou à-cause de ce qu’on lui avait fait, cela, Sirius ne pouvait pas encore le savoir. Mais le fait qu’elle puisse faire une sieste sans systématiquement cauchemarder était déjà encourageant. Du moins, Sirius l’espérait.

Il sortit de la pièce pour la laisser se reposer et alla chercher un sac au sous-sol. Puis, il remonta le sac de rats morts jusqu’au grenier pour nourrir Buck. L’hippogriffe fut enchanté de voir Sirius qu’il heurta d’un coup de bec pour lui souhaiter la bienvenue.

« Oui, oui ! Tu es gentil, Buck. » lui fit Sirius avec un sourire.

Il entendit soudain des voix à l’étage en bas. Deux Molly Weasley étaient arrivées en chœur environ une heure auparavant, ce qui avait poussé Sirius à s’enfuir dans les étages sous le prétexte de prendre soin de la petite Ofelia. Une Molly, c’était déjà difficile à supporter, mais deux était bien trop pour lui. Surtout qu’elles s’entendaient comme larrons en foire. Mais il y avait une autre voix. Sirius descendit avec curiosité pour voir une jeune femme en compagnie des deux rouquines qui lui demandèrent aussitôt de prendre soin de la jeune femme qu’elles venaient de faire entrer. Puis, elles s’éclipsèrent, sans-doute pour aller faire le marché pour tout l’Ordre. Sirius pesta avant de se retourner vers la nouvelle venue. Elle devait être un membre de l’autre Ordre.

« Bonjour, mademoiselle. Bienvenue au QG ! » lui dit-il. « Désolée pour l’accueil un peu frisquet, mais ces deux là font peur ! »

Il désigna la porte par laquelle l’inconnue venait d’entrer.

« Enfin… bref. Sirius Black, enchanté. » dit-il en lui tendant la main.

Il ne fallut qu'une fraction de seconde pour que la porte ne s'ouvre et ne laisse apparaître devant moi deux Molly Weasley, ce qui me fit pester intérieurement.

« Ho ! Non ! Ça ne va pas recommence j'en ai marre de tous ses doubles exemplaires ! »

Même si j'appréciais la Molly Weasley de mon monde, même si on ne se côtoyait pas beaucoup. L'une d'elle, sûrement celle de mon monde, s'empressa de m’accueillir avec joie avant de me faire rentrer et de me présenter à son double. Je m’empressai de la saluer avant de me présenter à mon tour. Celle-ci fut ravie de me rencontrer et faire ma connaissance et meposa quelques questions sur moi et mon lien avec l'Ordre, auxquelles la Molly de mon monde s'empressa de répondre à ma place. Ce qui m'embrouillait et me donnait déjà la migraine, me demandant si j'avais bien fait de rentrer et si je ne ferais pas mieux de déguerpir au plus vite.

Ce fut à ce moment-là qu'un homme descendit de l’étage et que les deux Molly Weasley me confièrent à lui avant de filer faire les course ensemble. Je restai alors ainsi, bouche-bée et stupéfaite devant la situation, qui s’était déroulée un poil trop vite pour mon pauvre cerveau et qui ne faisait qu’amplifier ma migraine, avant que l'homme à qui venait de me confier les deux jeunes femmes ne s'adresse à moi en me souhaitant la bienvenue au QG de l’ordre pour ensuite s’excuser de l’attitude et l’accueil des deux Molly, qui lui faisaient peur. Cela me fit légèrement sourire et m'amusa avant qu'il ne me tende la main et ne se présente à moi comme Sirius Black.

Quand j’entendis ce nom, je sursautai légèrement de surprise, tout comme mon cœur, en posant un regard écarquillé sur lui.

Sirius Black faisait partie de la même promo que moi à l’époque de ma scolarité à Poudlard avec Lily et Severus. Et je ne le porte pas vraiment dans mon cœur, lui et sa bande de maraudeurs complètement disjonctés, qui prenaient un malin plaisir à torture et humilier Severus et se prendre pour les rois et les champions de tout Poudlard. D’ailleurs, j'avais eu pas mal d’altercations avec eux à l’époque pour les remettre à leur place et les faire tomber de leur piédestal.

Le Sirius Black de mon monde était mort depuis un petit moment déjà et j'espérais que celui-ci ne soit pas comme le mien. Sinon, je me ferais un plaisir de le remettre à sa place. Je m’emparai alors de la main qu'il me tendait avant de me présenter à mon tour !

« Enchanté, Monsieur Black ! Je me nomme Fenella Fraser ! »

La jeune inconnue semblait complètement perdue mais quand il lui dit que les eux Weasley lui faisaient peur, elle sourit et il considéra ce sourire un instant, sentant revenir ses instincts profonds de séducteur, tel qu’il l’était à Poudlard. Elle avait l’air d’une âme en détresse avec sa valise à la main et son regard un peu perdu. Sirius ne pouvait s’empêcher de la trouver jolie. James aurait dit que ce n’était qu’un coup de cœur de plus parmi les milliers que Sirius avait et il lui aurait ri au nez tout en sachant qu’il n’avait pas vraiment tort. Ce que James pouvait lui manquer.

« Eh bien, Miss Fraser, je vous souhaite la bienvenue dans votre nouveau QG, et accessoirement dans ma bonne vieille demeure. »

Il n’était pas fier d’être l’héritier d’une telle maison avec tes têtes d’elfes mort sur le mur et une vieille harpie qui hurlait sur tous ceux dont la tête ne lui revenait pas. Cela dit, en étant chez lui, il pouvait accueillir la demoiselle comme le maître de maison qu’il était et ça, c’était le bon côté de la chose. Ceci dit, c’était probablement le seul.

« Vous venez ici pour une réunion ? Un rendez-vous ? Je n’ai vu personnes à part les deux vieilles sorcières mais si vous devez attendre quelqu’un, je peux vous installer confortablement pour ça. »

Et si elle était là pour une autre raison, il pourrait certainement l’aider. Aider quelqu’un, même innocemment, c’était toujours quelque chose pour le jeune homme.

Alors, le nouveau QG était en réalité la maison de famille de Black ? Ouais, pas très chaleureux comme endroit ! Je comprenais mieux pourquoi le Sirius de mon monde avait fui cet endroit dans ses jeune années avant de se faire recueillir par les Potter, la famille de son meilleur ami.

Elle avait entendu parle de sa famille par Lily à l’époque et, même si je ne le supportais toujours pas quand il faisait le beau avec sa bande de copain maraudeurs, je ne pouvais m’empêcher d'avoir un brin de sympathie et de pitié pour lui. Lui qui était l’opposé de sa famille et qui l'avait rejetée pour cela avant de s'enfuir et de se couper complètement les ponts avec sa famille, ce qui était, à mon avis, un mal pour un bien. Il avait trouvé une nouvelle famille douce et chaleureuse avec les Potter.

Moi, malgré mon sang-mêlé, qui me faisait avoir des injures de sang de bourbe par les Serpentard, mais que je remettais vite à leur place j'avais eu des parents en or et aimants et je n'avais manqué de rien, surtout pas d'amour et d'affection, avant qu'il ne se fassent tuer par les Mangemorts de se monstre de Voldemort. Donc, j'avais juré leur perte. Peu importe ce que cela me coûtera. Voilà pourquoi j'avais rejoint l'Ordre du Phœnix.

Maintenant que les deux mondes avaient fusionné et qu'on se retrouvait avec deux Voldemort, cela compliquait un peu les choses. Mais peu importe, mon objectif restait le même : les éliminer, qu'ils soient un ou deux, et libérer ce monde de ces ordures de première. Mais, pour l'instant, ce n’était pas le sujet à aborder.

« Je vous remercie pour votre accueil, Monsieur Black. Même si cela était loin d’être prévu. De base, en fait, j’étais à la recherche d'un logis, quand je me suis souvenue que le nouveau QG était dans le coin. Je me suis dit que c’était l’occasion de savoir où il se situait exactement. Comme ça, je n'aurais pas à le chercher durant la prochaine réunion de l'Ordre et me voilà ! » dis-je, d'un air un peu gêné, en riant légèrement de gêne, une main derrière la tête, tandis que l'autre tenait ma valise.

« Ce que je ne savais pas, c’était que celui-ci était aussi votre demeure familiale, j’espère ne pas vous avoir dérangé en débarquant ici à l'improviste !? »

Ainsi, elle avait besoin d’un abri. Sirius ne pouvait pas être certain qu’elle se trouverait facilement un logement. Avec le nombre de personnes qui avait potentiellement doublé, il était difficile quand on ne pouvait pas cohabiter de trouver à se loger. Par chance, personne n’avait revendiqué le Square Grimmaurd. Au début, son double mort, Sirius avait craint que Bellatrix Lestrange ne soit la seconde légitime propriétaire de la maison, mais son double avait été malin. Il avait fait un testament. Pour une mystérieuse raison, Dumbledore n’avait pas voulu lui dire qui était le légataire de l’autre Sirius. Il s’interrogeait mais à priori, il s’agissait d’un membre de l’Ordre et puis, tant qu’il ne lui prenait pas sa chambre…

En attendant, Sirius se considérait comme le légitime propriétaire, probablement le plus légitime des deux. Et s’il avait envie d’inviter une jeune femme à habiter sur place, il en avait tout à fait le droit. Sirius se morigéna. Quelle idée de s’en prendre à cette personne sans même savoir qui c’était. Il se demanda à qui lui aurait confié la maison et songea que ce serait probablement à Harry. Mais il n’y avait pas de Harry dans l’autre monde. Haussant les épaules, il se tourna vers Miss Fraser avec un sourire un peu enjôleur.

« Vous ne me dérangez pas du tout. Comme je vous l’ai dit, je me suis sauvé là-haut pour échapper à ces deux tigresses rousses. Vous savez, depuis que l’Ordre s’est établi ici, je ne suis plus vraiment chez moi. Enfin, si j’avais jamais pu m’y sentir chez moi un jour. Et Molly Weasley est plutôt douée dans l’art de s’approprier les lieux. Je n’arriverais jamais à comprendre pourquoi les rousses sont toujours de telles furies… C’était pareil avec la femme de James, Lily. »

Il releva la tête et fit un sourire fripon qu’il additionna d’un clin d’œil complice.

« Cela dit, je l’ai toujours bien aimée, hein ! C’était une femme formidable et elle a fait beaucoup de bien à James. Mais il ne fallait pas la mettre en colère. Enfin, tout ça pour dire que si vous ne savez pas où aller, j’ai encore quelques chambres de disponibles ici. Bon, il faut aimer le vert. Ma famille était une abonnée des Serpentard. »

Il sourit d’un air d’excuse.

« Mais si ça ne vous fait pas peur… »

Après mes paroles, Sirius s'empressa de me rassurer en me disant que je ne le dérangeais pas du tout, avant de m'avouer qu'il s'était enfui à l’étage pour échapper aux deux Molly, ce qui me fit à nouveau légèrement sourire et rire.

Je devais bien avouer que je le comprenais parfaitement. J'aurais sûrement fait pareil que lui à sa place. D’ailleurs, j'avais failli le faire en me retrouvant seule moi-même avec les deux femmes qui prenaient un malin plaisir à parler à ma place aux questions et réponses de l'autre, ce qui avait commencé à me donner la migraine et à me perdre dans leur délire, ne souhaitant à cet instant que m'enfuir et m’échapper de ce guêpier ou je m’étais fourrée sans le vouloir.

Enfin bref, il m'avoua que depuis que l'Ordre avait installé leurs quartiers ici, il n’était plus vraiment chez lui et que de toute façon, il ne s’était jamais vraiment senti à sa place ici, ce que je pouvais comprendre.

Il relança à nouveau la conversation sur les Molly, qui avait le don inné d’accaparer n'importe quel lieu, avec leur caractère de feu, typique des rousses dont il ne comprenait pas la provenance et ces traits de caractère communs à toutes les rousses. Il me parla légèrement de sa Lily et son James d'un air triste, ce qui je dois bien avouer, me serra un peu le cœur.

J'entendis dire que la Lily et le James de ce monde étaient morts, tout comme le Sirius et le Remus de mon monde. Je comprenais en partie sa peine et son désarroi, car j'appréciais énormément Remus, contrairement à Sirius, et cela m'avait beaucoup peinée d'apprendre sa mort, tout comme Lily.

Par la suite, Sirius reprit du poil de la bête et se mit à me parler d'eux dans un sourire et une attitude friponne en me faisant un clin d’œil, ce qui, je devais bien avouer, m'amusait beaucoup avant qu'il ne me dise qu'il appréciait énormément la Lily de son monde qui avait trouver formidable et avait beaucoup apporter à son meilleur ami, James, avant leur mort et qu'il ne fallait pas la chercher et l’énerver car sinon, on risquait de le regretter cher, ce qui était tout à fait le cas de ma Lily et je ne pus m’empêcher de sourire et rire a cette ressemblance entre les deux Lily.

« Oui, effectivement, Lily a un caractère bien trempé, tout comme moi d’ailleurs, mais elle est aussi très douce, forte et courageuse et a un bon sens de l'humour et une grande humanité. C’est pour cela qu'elle est devenue ma meilleure amie durant notre scolarité à Poudlard et elle l’est encore aujourd'hui ! »

Ma chère Lily, que serais-je devenu sans elle à mes côtés durant tout ce temps ? Elle a toujours été là pour moi, comme moi pour elle dans les bons et les mauvais moments. Elle m'avait grandement aidée et soutenue à la mort de mes parents, tout comme Severus d'ailleurs. C’étaient vraiment des amis en or et je fus au comble du bonheur quand elle m’annonça sa grossesse et me demanda d’être la marraine de son enfant, ce que j’acceptai sans hésitation.

Après cela, Sirius m'invita courtoisement à prendre logis ici, si je le souhaitais, car la maison était grande et il pouvait bien accueillir une personne de plus sous son toit si le cœur m'en disait. Seul bémol, toutes les chambres étaient vertes, vu la lignée de Serpentard dans sa famille, ce qui pourrait éventuellement m’effrayer.

Il en fallait plus pour m'effrayer. Cela se voyait qu'il ne me connaissait pas et c’était bien normal. De plus, le vert ne me gênait pas, au contraire, j'aimais cette couleur. Mais même si j’étais surprise et touchée par cette offre qui, je devais bien l'avouer, m'enlevait une sacrée épine du pied. Du moins pour l'instant, j’hésitais et j'avais peur de déranger plus qu'autre chose et d’envahir encore plus son espace que ce qu'il ne l’était déjà.

« C'est très aimable a vous, mais je ne voudrais pas vous déranger et vous embêter plus que vous ne l’êtes actuellement, avec tous ses bouleversements entre nos deux mondes, et, pour répondre à votre question, le vert et ma deuxième couleur préférée et il en faut plus que ça pour m'effrayer. Je suis une Gryffondor, après tout. Enfin, je l’étais durant ma scolarité à Poudlard, mais comme je dis griffon un jour, griffon toujours ! » dit-je, en levant un point en l'air, en souriant, amusée.

Ofelia était encore épuisée par tout ce qu’elle avait vécu. De sorte qu’elle avait sombré dans le sommeil bien vite après avoir posé la tête sur l’oreiller. Néanmoins, le répit ne dura pas très longtemps et bientôt, des images la mort de ses parents, ce qu’elle avait vécu chez les Mangemorts ainsi que ce qui aurait pu se produire si Sirius n’était pas arrivé à temps pour la tirer de leurs griffes, vinrent la hanter sous formes de cauchemars. Elle mélangeait le tout en un sacré chaos et les paroles que les Mangemorts lui avaient adressé en tentant de l’attraper étaient toujours présentes à son esprit. Et l’enfant se réveilla donc finalement en sursaut. Alors, elle s’assit sur le lit, en descendit doucement, s’asseya au sol pour chercher de quoi mettre à ses pieds.
Une fois qu’elle eut trouvé, elle se chaussa, se releva, et se mit en route, balayant l’air de ses bras afin de repérer d’éventuels obstacles et de trouver des repères. Elle était à la recherche de Sirius. Finalement, elle atteint un mur, qu’elle longea, pour finalement trouver la porte et la franchir. De la même façon, elle finit par trouver l’escalier et de son étage, elle devina la voix de Sirius, venant d’en bas.

Elle attrapa donc fermement la rampe et descendit lentement. Ratant la dernière marche, elle manqua tomber au sol, mais se retint à la rampe. Elle souffla un instant avant de se remettre en route.
Elle continua à aller à tâtons dans la direction d’où provenait la voix pour finalement le rejoindre. En route, elle s’était rendu compte qu’il n’était pas seul et accueillait une nouvelle venue. Afin de ne pas foncer dans la dame, elle s'arrêta et attendit que Sirius la remarquât.

Sirius fut surpris d’entendre Fenella dire qu’elle connaissait Lily. La Lily de ce monde était donc la meilleure amie de cette femme. Sirius brûlait, à l’apprendre, de faire plus ample connaissance avec elle. Elle devait être diablement intéressante pour être aussi proche de Lily, et même s’il râlait après Molly Weasley, il aimait les filles au caractère de feu. Plus il l’écoutait, plus il espérait qu’elle allait accepter de rester loger ici, ce qui leur permettrait de mieux se connaître et lui donnerait peut-être une nouvelle amie.

« Vous êtes amie avec la Lily de votre monde ? Et le James aussi ? Sont-ils également mariés ? »

Sirius était curieux de ses amis dans cet autre monde. Il ignorait quel évènement avait engendré la scission des deux univers et il était curieux de savoir les similitudes et les différences entre les deux mondes. Il sourit en l’entendant se revendiquer des Gryffondor. Sirius avait toujours été fier de sa maison et il aimait voir que cette jeune femme était aussi fière que lui de son caractère de feu et de sa nature de Gryffondor. Il fut ravie en comprenant qu’elle acceptait sa proposition, ils allaient pouvoir faire bien plus ample connaissance.

« Vous avez bien raison, on est toujours Gryffondor, c’est une famille ! » s’enthousiasma Sirius. « Je vais vous donner la chambre de mon frère. Elle a été occupée l’été dernier, mais pour l’instant, vous y serez seule. Par contre, je ne sais pas si vous ne devrez pas la partager de temps en temps. Ce n’est pas moi qui en déciderai. »

A cet instant, un bruit se fit entendre. Sirius se retourna pour apercevoir Ofelia au bas de l’escalier dont elle venait de rater la dernière marche. S’étant retenue à la rampe, elle avançait à tâtons dans leur direction. Elle s’arrêta non loin d’eux, visiblement peu désireuse de se heurter à Sirius ou à l’autre personne dont elle devait entendre la voix.

« Ofelia ! » s’écria Sirius, inquiet que la fillette se soit fait mal en ratant la marche et en se précipitant vers elle.

Il l’attrapa à bras le corps, l’installa sur sa hache et palpa ses jambes et ses chevilles pour s’assurer qu’elle ne s’était pas fait mal en se retenant.

« Est-ce que ça va ? Tu as mal quelque part ? »

Gardant la fillette dans ses bras, juste pour le plaisir de la cajoler, il retourna vers Fenella afin de lui présenter sa petite protégée. En même temps, il sermonnait gentiment la fillette.

« Tu sais que les escaliers sont dangereux. Tu es sacrément débrouillarde, mais tu devrais attendre de connaître mieux la maison pour te balader un peu partout toute seule. »

Il ébouriffa tendrement ses cheveux, avant de se tourner vers Fenella.

« Je vous présente Ofelia, ma petite protégée. Je l’ai sauvée des Mangemorts, il y a quelques jours. Elle est aveugle et muette, mais elle entend très bien et comme vous le voyez, je pense que c’est aussi une future des nôtres. Elle est même parfois un peu trop tête brûlée à mon goût, mais j’aurais beau jeu de le lui reprocher, » reconnut-il avec un sourire. « Hein, petite tête ? »

« Grand dieu, non, et dieu merci qu'elle ne soit pas mariée à cette abruti et prétentieux fini de James. Non, elle est mariée avec Severus et ils ont une magnifique petite fille ensemble, enfin plus si petite que ça, vu qu'elle a treize ans. Elle se nomme Eileen et je suis fière d’être sa marraine. » répondis-je du tac au tac devant les interrogations de Sirius, avant de me rendre compte de ma réponse, peut-être un peu trop crue et directe envers lui, ce qui me gênait légèrement et me fit rougir, et je m’excusai pour mon franc-parler.

« Désolée de parler de James comme ça, devant vous, alors que vous semblez l'apprécier tellement, vous aussi, comme le Sirius de mon monde, paix à son âme. Mais disons, pour faire simple, que lui et moi, comme votre double, nous ne nous entendions pas vraiment. Le seul avec qui je m'entendais plus ou moins bien dans le groupe était Remus. »

En repensant à lui et à la façon dont il avait fini, mon regard se voila légèrement de tristesse et de peine.

« Je fus très peinée par sa mort. C’était mon meilleur ami dans les Gryffondor ! »

Par la suite, Sirius me fit part de son avis sur les Gryffondor qui était une belle et grande famille même après Poudlard, ce qui était vrai.

« Effectivement, les Gryffondor sont une grande famille, même si certain de leurs membres ne s'entendent pas toujours comme dans une famille ! »

Après cela, Sirius me fit part de la chambre qu’il m’allouerait durant mon séjour ici, qui était celle de son frère, qu’il se pourrait que je partage de temps en temps avec d'autres membres de l'Ordre. Sachant les circonstances et occasions, même si cela ne m’enchantait guère, pour l'instant, j'allais m'en contenter. Après tout, je n'avais pas vraiment le choix en ce moment et je ne pouvais me permettre de jouer la fine bouche dans les circonstances actuelles.

«Ne vous inquiétez pas pour cela, c’est déjà très aimable à vous de m’accueillir dans votre demeure alors que nous nous connaissons à peine. Je vous remercie encore de votre hospitalité, monsieur Black ! »

Peu de temps après, le jeune homme se précipitait vers une jeune enfant derrière moi, que je n'avais pas vue ni remarquée descendre de l’étage pour nous rejoindre. Sirius s'empressa alors de vérifier que la jeune enfant n'avait rien de cassé avant de la sermonner gentiment à cause de son imprudence de descendre les escaliers toute seule vu son état.

Cela me surprit, dans un premier temps, avant de me faire sourire en voyant comme il s'occupait avec soin et attention de cette jeune enfant, donc j’ignorait tout. Sirius fit les présentations en me présentant la jeune fille, du nom d'Ofelia, qui était aveugle et muette et qu'il avait sauvée il y avait peu de temps, d'une bande de Mangemorts qui étaient à sa poursuite. Malgré cela, elle entendait parfaitement bien. Il me dit que, vu son caractère et sa détermination, ce’était sûrement une future Gryffondor.

Devant ses révélations et ses constatations, mon cœur se serra grandement dans ma poitrine, devant l’état de santé physique et mental de cette enfant qui avait dû traverser des moments plus que difficiles dans sa vie pour son jeune âge. Décidément, quand tout cela se terminera enfin ? Quand pourrions-nous enfin être heureux et en paix sans peur ni crainte pour nous, nos proches et nos enfants ? Je mettais un point d'honneur à le faire au plus vite mais, en attendant ce jour, je ferais déjà ce que je pourrais avec le peu de moyens à ma disposition. Je déposais alors ma valise au sol avant de me diriger vers Sirius et la petite Ofelia pour lui dire d'une voix douce et réconfortante.

« Bonjour, Ofelia, je m'appelle Fenella et je vais vivre avec vous pendant un temps. Si tu veux, nous pourrions apprendre à nous connaître et devenir amies toutes les deux. Et je pourrais t'apprendre à faire des gâteaux ou autre chose si tu le désire ?! Qu’en dis-tu ? »

Ofelia entendit le cri de Sirius qui lui était adressé et bientôt, elle se retrouva dans ses bras. Elle perçut toute son inquiétude.

Elle répondit à ses deux questions dans l’ordre, par des signes de tête distincts. Oui, ça allait et non, elle n’avait pas mal.
Néanmoins, étant toujours dans ses bras, elle s’y blottit, s’accrochant à lui.  Elle cherchait ainsi du réconfort auprès de lui. C’est qu’elle était encore sous la désagréable impression du cauchemar qu’elle avait fait un peu plus tôt.
Elle écoutait attentivement le sermon, mais n’y répondit pas spécialement. Ayant été présentée à Fenella, elle fit un signe de tête poli dans la direction d’où provenait la voix de la jeune femme. Un léger et furtif sourire passa sur les lèvres de l’enfant, amusée par les réflexions de son sauveur.

Extrêmement timide et renfermée sur elle-même après tout ce qu’elle avait vécu, elle resta pelotonnée dans les bras de Sirius. Néanmoins, elle écoutait ce que lui disait Fenella, et au fond d’elle-même, elle sentait que c’était là une personne bien intentionnée. Elle avait juste un peu de mal à réaccorder confiance à son propre jugement.
Elle était surprise de la proposition qui lui avait été faite, de ce qu’elle savait de la cuisine et de la pâtisserie, cela semblait un apprentissage peu aisé pour une personne aveugle. Et elle ne connaissait pas assez son interlocutrice pour savoir ce qu’elle pourrait lui apprendre d’autre. Et savait-elle seulement ce qu’elle voulait précisément découvrir ? Tant de choses… Comme elle l’avait fait avec Sirius pour lui révéler son prénom, elle montra ses lèvres pour inciter Fenella à y lire – cette fois-ci elle trouvait qu'écrire en plus était... plus compliqué – avant de formuler les mots suivants sur ses lèvres, articulant soigneusement, mais sans que le moindre son ne sortit de sa bouche :

<< Oui, on peut apprendre à se connaître. Merci. >>

Elle était peu incline à développer de longues phrases de cette manière, donc à répondre précisément sur ce qu’elle pensait de la proposition de Fenella, dont elle devait admettre qu’elle était gentille. D’où son remerciement, qui était la seule manière rapide qu’elle avait trouver de répondre à la question qui lui avait été posée.

Sirius sentit son cœur faire un bond quand Mademoiselle Fraser lui apprit que Lily était mariée à Severus. Ce ne pouvait pas être possible. C’était un cauchemar. Mais avant qu’il ne puisse réagir, la jeune femme s’excusa d’avoir été désagréable au sujet de James. Instantanément, Sirius se demanda si leur James était mort lui aussi, mais la jeune femme ne le mentionna pas. Elle avoua simplement qu’elle était une amie proche de Remus qui, lui, était mort. Sirius sentit son cœur se serrer, même si Remus, son Remus, était bel et bien toujours en vie. Il s’était même plutôt bien rétabli de sa dernière mésaventure.

« James… Il est mort aussi ? »

Le mariage entre Lily et Severus était complètement passé au second plan devant ce questionnement. Allait-il pouvoir retrouver son meilleur ami ? C’était un tel espoir qu’il ne pouvait que s’y accrocher. La possibilité de revoir un James, de lui parler lui nouait la gorge et dépassait tout ce qui pouvait être autre chose. Il restait suspendu à cette seule question : pourrait-il retrouver, sous une certaine forme, l’ami qui lui était si cher ? Sirius l’espérait de tout son cœur. Il n’y avait rien qui aurait pu lui apporter plus de joie que de le retrouver. Il reprit ses esprits quand la jeune femme le remercia de son hospitalité.

« Inutile de me remercier. Cet endroit est un refuge pour tous les membres de l’Ordre. Voulez-vous voir la chambre ? »

Quand ensuite, il eut pris soin d’Ofelia, il fut ravi de constater qu’elle n’était pas blessée. Quand elle s’accrocha à lui, il la cajola tendrement. Il sentait le besoin de cette fillette d’avoir de l’affection et il se sentait tout près à lui en donner. Elle était tellement adorable. Il lui sourit avec beaucoup de tendresse en la voyant amusée par ses réflexions. La complicité naissante entre eux lui faisait chaud au cœur et il se sentait l’âme d’un père pour elle. Il ne le lui avait pas encore exprimé mais à ses yeux, Ofelia avait trouvé un foyer chez lui.

La nouvelle occupante de la maisonnée accueillit Ofelia avec un doux sourire et lui proposa son amitié, ainsi que de lui apprendre des choses. Sirius sourit en entendant ça. Il était ravi que la santé d’Ofelia ne rebute pas la nouvelle venue. Ils allaient devoir tous cohabiter et il valait mieux que cela se fasse dans les meilleures conditions possibles.

« Tu en as de la chance, » dit-il en regardant Ofelia. « Tu crois que moi aussi, je pourrais apprendre à faire des gâteaux ? Ou alors je pourrais peut-être les manger. Qu’en dis-tu ? Tu m’en donneras un morceau ? Ou deux ? »

Je ne pus m’empêcher de sourire devant les paroles de la jeune enfant qui acceptait mon offre d'apprendre à se connaître et devenir amies et de lui apprendre quelques bases de cuisine. Je n'avais eu aucun mal à la comprendre et à lire sur ses lèvres car j'avais appris à le faire quand j’étais à Poudlard, certaines de mes camarades de maison ou autre ayant un handicap de naissance ou, par accident, ne pouvaient parler ni entendre. J'avais donc appris à lire sur leurs lèvres, ainsi que la langue des signes. Mais, jusqu'à aujourd'hui, je n'avais encore jamais rencontré une jeune enfant aveugle et muette et si elle devait rentrer à Poudlard un jour, cela allait être encore plus difficile pour elle que pour les autres, surtout pour se déplacer dans cet immense château et pour pas mal de cours. Je me dis qu'avec toutes les sciences et la magie qu'on possédait, nous les sorciers, on pourrait peut-être trouver une solution pour rendre la vue à cette petite ou, du moins, une astuce. J’allais en parler à Lily et Severus quand je les reverrais la prochaine fois, et en parler aussi à Eileen. Elles pourraient peut-être devenir amies toutes les deux ? Après ces quelques minutes de réflexion, je répondis à la jeune enfant.

« Rassure-toi, ma grande, je te comprends tout à fait bien. J'ai appris à lire sur les lèvres et la langue des signes durant mes études pour discuter et échanger avec certains de mes camarades qui avait des handicaps comme toi. Mais rassure-toi, il n’y a aucune honte à être différente des autres. Bien au contraire, la différence est ce qui nous rend unique et c’est le sel de la vie. C’est beaucoup plus drôle ! » Lui dis-je en ébouriffant ses cheveux doucement sur sa tête, avec affection et tendresse. « Tu dois avoir faim ? Aimerais-tu que je te prépare quelque chose à manger ? Des gaufres, des crêpes, des pancakes ou autres choses ? Dis-moi ? Je suis une vraie fée des fourneaux, je peux te préparer tout ce que ton petit cœur désire ! »

Entretemps, je pris un instant pour répondre aux questions de Sirius concernant James et pour la visite de la chambre ou j'allais séjourner.

« Pour répondre à votre question, Monsieur Black, James Potter est toujours en vie, vous le rencontrerez sûrement a la prochaine réunion je suppose. Quant à la chambre, ce sera avec plaisir, mais d'abord, je vais m'occuper de remplir le ventre de cette petite princesse ainsi que le vôtre, si vous le souhaitez. Je constate que vous étés un grand gourmand de sucre, vous aussi, et cela me donnera l’occasion de vous remercier pour votre hospitalité en vous préparant quelque chose à vous aussi ! » Lui dis-je dans un sourire chaleureux.

Si elle avait été d’humeur taquine, comme elle le serait lorsque son naturel reviendrait au grand galop, elle aurait fait signe que non Sirius ne pouvait pas apprendre à faire des gâteaux et qu’elle ne lui en donnerait pas. Mais, là, pour le fait qu’il pût apprendre à faire des gâteaux, elle se contenta de faire signe qu’elle ne savait pas, qu’il faudrait voir avec Fenella. Et oui, si jamais elle venait à faire un gâteau, elle en ferait profiter Sirius.

La petite fille apprécia la tentative de son interlocutrice pour la rassurer et surtout, désormais, elle savait que si elle voulait communiquer avec elle, elle pouvait le faire silencieusement, et la laisser lire sur ses lèvres.

Sinon, elle ne pouvait pas dire qu’elle n’avait pas faim, c’eût été un mensonge. Et toutes les propositions qui lui étaient faites réveillaient sa gourmandise. D’autant que ça faisait longtemps qu’elle n’avait plus pu profiter de ce genre de mets.

Afin de répondre à son interlocutrice, elle forma ces mots sur ses lèvres, veillant à bien articuler (bien que toujours silencieusement) :
« Je veux bien des pancakes s’il-vous-plait »

Elle était toujours blottie dans les bras de Sirius et ne semblait guère disposée à changer de position.

Sirius ne se souvenait pas d’handicapés physiques dans son année, mais il songea que, comme Fenella, c’étaient peut-être des personnes qui n’avaient pas de doublons dans son monde. Et puis, il ne s’était pas beaucoup occupé des autres années et des autres maisons, et Fenella n’était peut-être pas juste copine avec ceux qui étaient proches d’elle en âge ou en Maison. Quoi qu’il en fût, il n’était pas mécontent qu’elle soit capable de comprendre ce que la petite fille disait, cela causerait moins de souci à la petite orpheline. Et ce ne serait pas plus mal quand on savait que Fenella allait vivre à résidence quelques temps.

« C’est vraiment utile de savoir lire sur les lèvres. Ca doit vous aider dans votre travail au sein de l’Ordre. »

Il était heureux de savoir James en vie. Il était impatient de découvrir le James de l’autre monde et espérait qu’ils pourraient devenir amis, même si ça ne serait évidemment jamais pareils que son propre James, mais il pourrait peut-être en renaître un peu des Maraudeurs si les deux James se ressemblaient suffisamment. Sirius sortit de ses pensées pour réagir aux propos de la jeune femme qui affirmait qu’elle allait immédiatement se mettre aux fourneaux afin de leur préparer quelque chose à manger.

« Non ! Vous n’y pensez pas ! Nous avons tout le temps ! Et en plus, vos bagages encombrent le hall, ça va faire râler les harpies rousses ! Non, vous allez tranquillement vous installer. Ofelia et moi pouvons attendre. »

Il pencha la tête sur la petite fille, toujours dans ses bras, resserrant son étreinte autour d’elle et attrapant sa petite main en prévision de ce qu’il allait suggérer. Il était sûr qu’impliquer Ofelia dans l’installation de Fenella ferait autant plaisir à la petite fille qu’à la jeune femme.  

« On lui montre sa chambre, t’en dis quoi ma puce ? Tu me guides ? » plaisanta-t-il.

« Oui ça m'aide vraiment pour beaucoup de choses et de personnes, je pourrais vous apprendre si vous voulez ! » répondis-je au sorcier avec un léger sourire quand celui-ci me fit part que ma faculté pour lire sur les lèvres devait être bien pratique pour l'Ordre et pour communiquer avec les membres qui avait un handicap comme la petite Ofelia.

La jeune orpheline, toujours dans les bras de son protecteur, répondit à mon interrogation sur le mets qu'elle aimerait que je le lui prépare en articulant bien pour que je la comprenne, ce que je trouvais très touchant et qui me fit sourire avant qu'elle me fasse part de son souhait que je le lui prépare des pancakes, ce qui me fit sourire à nouveau.

« Des pancakes, très bien, mademoiselle ! Monsieur Black, pourriez-vous m'indiquer la cuisine, s'il vous plaît ? » demandais-je au maître des lieux, avant qu'il ne me fasse part de son refus de me montrer et guider vers la cuisine, du moins pas avant de m'être installée et avoir déposé ma valise dans ma chambre. Il me dit que j'avais bien le temps de me mettre aux fourneaux après mon installation. De plus, certaines personnes ne seraient pas ravies que mes affaires soient ainsi à encombrer le chemin, car cela risquait de faire hurler et dresser les cheveux sur la tête des deux mères Weasley et qu'il n'en était pas question.

Je dois bien avouer que cela me surprit, mais me fit, par la suite, beaucoup sourire et rire. Jamais je n'aurais cru que l'homme craignait autant les deux mères Weasley à ce point, mais d'un autre côté, ses propos et remarques étaient bien fondés.

« Rassurez-vous, il m'en faut plus pour m'effrayer, vous savez, mais vous n'avez pas tort. Laisser mes affaires au milieu du chemin n'est pas convenable et poli, donc je vous laisse me guider jusqu'à ma chambre avant de me mettre aux fourneaux tout-de-suite après. Je vous préviens, cela est non discutable  ! »

[Désolée, c'est court aussi]

La discussion entre Sirius et Fenella était plutôt amusante, mais Ofelia n’avait pas encore mis suffisamment son passé derrière elle pour pouvoir véritablement en sourire et encore moins en rire, même ave gentillesse – ce qui aurait été le cas avec elle -.
Bientôt, Ofelia sentit que Sirius la prenait par la main. Et elle eut rapidement l’explication. D’un signe de tête, elle montra qu’elle était d’accord pour montrer le chemin à la nouvelle arrivante. Elle trouvait néanmoins l’idée d’être guise un peu étrange dans la mesure où elle ne voyait pas et où Sirius devait bien mieux connaître les lieux qu’elle.

Néanmoins, elle se mit debout, tendit la main libre pour repérer un éventuel obstacle et prit la direction de l’escalier, sachant que toutes les chambres se trouvaient dans les étages. Par contre, elle ignorait totalement quelle serait la chambre qui serait attribuée à Fenella.

Sirius ne pouvait pas s'en empêcher quand il avait une jolie fille devant les yeux, il jouait toujours un peu les séducteurs. Ça lui avait un peu passé après ces douze années à Azkaban, d'autant qu'il n'avait pas eu beaucoup l'occasion de rencontrer de nouvelles filles en restant enfermé dans la demeure ancestrale de sa famille. Mais face à Fenella, il ne put s'empêcher de lui offrir un sourire charmeur alors qu'elle lui proposait de lui apprendre le langage des signes. Il n'était pas particulièrement intéressé par ce langage en lui-même mais c'était un bon moyen pour flirter.

« Avec plaisir ! » dit-il donc de sa voix la plus douce.

Elle accepta de monter ses bagages dans sa chambre mais insista pour se mettre aux fourneaux tout de suite après. Sirius ne comprenait pas cette exigence car il était encore tôt et elle venait de faire des kilomètres pour arriver jusqu'ici. Elle avait bien le droit de se reposer un peu. Mais il haussa les épaules. Après tout, elle ferait ce qu'elle voudrait. Ce n'était pas comme si ça lui faisait quelque chose qu'elle aille ou pas en cuisine pour l'instant. Et puis, il n'était pas d'humeur à batailler. J’ai préféré profiter de la gentillesse de la nouvelle venue, ainsi que de la tendresse de la petite Ofelia.

Il lui proposa d'ailleurs de conduire leur invitée vers l'étage. Il n'avait pas réellement l'intention de laisser la petite mener le bateau, mais c'était un moyen de lui donner un peu d'importance et dans son état, l'enfant en avait très certainement bien besoin. Il la laissa monter l'escalier avec prudence, prenant son temps pour la suivre. Il entraîna la fillette et la jeune femme vers une des chambres d'amis qui se trouvait au deuxième étage. Il en ouvrit la porte. Les meubles qu'elle contenait était assez luxueuse mais la chambre était très neutre.

« Ce n'est pas très chaleureux », s'excusa Sirius. « J'espère que cela vous convient quand même. »

Je ne puis retenir un lege sourire au sorcier quand celui si accepta ma proposition de le lui enseigner le langue des signes pour l'aider a comprend et communique mieux avec la petite Ofelia . Je me doute un peut qu'il avait accepter par pure gentillesse et non inters pour cela , mais qui sait peut êtres quand y réfléchissant bien il trouverait cela utile, intéressent et amusant ?

Par la suis il laissa la petite Ofelia prendre les devant pour nous guider jusqu'à l’étages ma chambre de fortune. Malgré son handicape elle arrivait plutôt bien a se débrouillé , même si moi et Sirius étions juste derrière elle pour l'aider et la soutenir au qu'a ou.

A son rythme elle monta les marches des escaliers petit a petit mais sûrement jusqu'au deuxième étages ou se fut le maître des lieus qui prit la relève pour me guider jusqu'à ma chambre, vu que la jeune enfant tous jeune venu ici ne connaissait pas encore toutes la maisonnette comme sa poche encore plus avec son handicape, mais malgré cela je trouvais qu'elle se débrouillait très bien, se qui me fit légèrement sourire tous temps posant une main douce et affectueuse sur la petite tête blonde de la fillette tous temps la félicitent et la remercient de m'avoir guides jusqu'à la .

« Merci ma petite Ofelia de m'avoir montrer le chemin, je temps suis très reconnaissant et pour cela tu auras une surprise tous ta l'heure ! »

Le lui dis je d'une voie douce, tendre et maternelle avant de reportais mon attention sur le jeune sorcier qui avait ouvert la porte de la chambre pour mit laisse entrer pour y déposer mes affaires tous temps me disant que la chambre malgré qu'elle soit bien meubler chiquement avait une décoration neutre qui me plaisait. Le manque de décoration m'allait très bien tous comme l'ameublement et la couleur. J'adorais tous se qui était anciens et cela me permettrait dit déposer ma touche personnes avec quelques une de me affaires qui me ferait me sentir un peut plus a laisse et chez moi.

« C'est très bien ne vous inquiété pas je vous remercie encore pour votre hospitalité. »

Une fois avoir déposer ma valise dans un coin de la chambre, je me retourna verre mes deux compagnons tous sourire avant de le leurs exclamer d'une voie enjouai.

« Bon ! On va les faire ses pancake? »