Eileen Rogue ou le Malheur sur deux pattes.
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Eileen Rogue ou le Malheur sur deux pattes.
Eileen Artemise Rogue
« QUELQUES INFORMATIONS ; »
Date de Naissance : 01/02/1983 Année d’Etude : 3e année. Maison à Poudlard : Serpentard. Statut du sang : Sang-Mêlée. Fonction particulière/Emploi : Informatrice pour Dahrel Forester. Allégeance : Neutre. Acteur sur l’avatar : Mackenzie Foy. |
« CARACTERE ; »
Eileen est une jeune fille... Étrange. Très Étrange. Renfermée sur elle-même, loin du grabage des gens, elle vit dans un univers qui ne semble pas appartenir aux sorciers. Très discrète, effacée et fantomatique, elle n'est pas le genre de fille à faire des vagues, et encore moins à les propager. Brillante, certes, son intelligence surprend, voire dérange. Elle qui est si sérieuse et qui ne se déride que très rarement, elle craint ce qui l'entoure. Du haut de ses treize ans, elle vous semblera respectueuse, bien placée, sans vulgarité... Mais il se cache chez Eileen une force violente, puissante et légèrement démente. Elle qui préfère le silence aux mots, sa verve vous impressionnera sans doute. Elle n'est tout simplement pas loquace, préférant le sens au ridicule. Neutre la plupart du temps, Eileen ne révèle pas grand-chose de ses émotions. Régulière, stable et obéissante, elle est ce que ses parents ont voulu d'elle, et ce malgré le lourd secret qu'elle porte derrière ses yeux d'été. Patiente et réfléchie, la fille de Lily et Severus Rogue est sensée comme une adulte. Libre, elle a une indépendance qu'elle tient précieusement. Méfiante par-dessus le marché, elle n'accorde pas sa confiance à qui veut bien : il faut la mériter. Droite, fière et presque impertubable, ne vous fiez pas à son allure dure et de marbre : Eileen est fragile, voire peut-être trop. D'une sensibilité extrême, elle se blesse facilement mais préfère garder ses larmes pour elle. Distante, voire absente, elle n'aime pas la compagnie des autres. Elle préfère de loin sa solitude... Mais attirez-vous la confiance de cette petite fille et vous découvrirez qu'il s'y cache un coeur d,or, une confiance sans borne et une gentillesse qui ne peut être égalée. Loyale et aimante, il faut du temps pour apprivoiser les coeurs blessés. En aurez-vous la patience?
« VOTRE HISTOIRE D'AVANT »
Eileen Artemise Rogue était fille unique. Héritière de la prestigieuse famille Rogue et d’une Sang-Mêlée (la seule qui ait pu obtenir un traitement de faveur des Mangemorts), la jeune demoiselle fut choyée dans un milieu typiquement sorcier. Famille respectée et respectable, d’une mère aimante et d’un père tout autant attentif, s’il y a une chose dont Eileen n’a pas manqué, c’est d’amour. Ses parents, fiers quoi qu’elle fasse, lui véhiculèrent une image d’elle-même qui osait la satisfaire. Mignonne à souhait, une véritable poupée de porcelaine dont on s’arrachait les sourires si rares. Étonnant qu’un homme tel que Severus Rogue ait pu donner vie à une créature aussi mystique. Quoi qu’il en soit, à l’abri de tous les dangers, dans un manoir aux grandes tours d’ivoire, Eileen eut une enfance de rêve… ou presque. Habituée dès son plus jeune âge aux mondanités du monde mangemoresque, elle se prit d’affection pour les grandes festivités et les bals où elle devait être un artifice. Toujours prête à rendre son père fier, la jolie prunelle Rogue entra chez les Mangemorts comme à l’Ordre du Phénix, dans la plus grande des tenues et discrétion : être impeccable dans le but de plaire et de satisfaire. Dans ce monde où l’erreur n’était pas admise, elle balançait entre le Bien et le Mal sans se soucier de ce qui pouvait l’entourer, un peu tel un funambule qui observerait le spectacle de ses propres exploits. De la couche aux robes fleuries, la belle Eileen Artemise Rogue grandissait et pour le plaisir de tous. Douée en musique (notamment le violon et le chant), en lecture et en Histoire, la charmante petite créature avait de quoi éblouir la galerie. On reconnaissait chez Eileen les talents de Rogue et la beauté de Lily. Un jour, elle deviendrait une puissante sorcière, il en était certain. Derrière le reflet de ses yeux d’émeraude dormait la fureur serpentarde dont on l’élogiait déjà… Les huit premières années de sa vie furent joyeuses, tranquilles, de soie! Rien n’aurait pu briser ce bonheur… à l’exception d’une seule et unique personne : Dahrel Forester.
1er février de l’année 96. Journée de fête, journée de gloire. Les Mangemorts étaient au manoir Jedusor, festoyant leur pulvérisante victoire contre les foulures du monde sorcier, mais aussi l'anniversaire de la pupille de Severus Rogue, le plus loyal serviteur. Oui, ils les avaient mis au pas. Dégradant leur sort avec les leurs, jouant les plus forts devant le désespoir grandissant. Tous étaient vêtus en conséquence. Beaux. Trop beaux. Trop heureux. Trop… Euphoriques. L’alcool coulait à flot, les rires frappaient les parois des murs de pierre et la musique enivrait les convives d’une ivresse montante. On était occupé, à gauche, à droite. On vivait une gaieté sans parallèle… et on oubliait. Oubliait les temps sombres où Mangemort était un mot à abolir des bouches sorcières. À présent, ils étaient puissants. Eileen, elle, n’y comprenait rien, elle était simplement là pour faire bonne figure pour ce jour qui la vieillissait d'une petite année. Elle était seulement là, assise à côté de son père pendant que son ami de toujours, Dahrel Forester, lui murmurait de vagues secrets sur la maison Serpentard. Riant aux éclats, elle voyait un lui un complice, un ami… un protecteur, peut-être même. De tous les gens qui partageaient ce moment grandiose, Dahrel était sans doute le plus cher. Il la connaissait… Il l’aimait bien. Avec lui, elle pouvait être une petite fille sans que cela puisse devenir un défaut. Elle voyait une étincelle maligne brillée au fond de son regard, et en prenant sa main pour aller visiter la bibliothèque, ils quittèrent l’assemblée en douce. Ni vu, ni connu. Ce lui était un royaume d’histoire. Tristes, mornes, violentes, amoureuses…. Rien à voir avec ce le sort que Dahrel avait réservé à Eileen.
[RATING -18.- Âme sensible s’abstenir.]
- Spoiler:
- Il la soulevait dans es bras, l’appuyant sur le bureau. Ses petites jambes battaient le vide alors que ses grands yeux verts émerveillés ne regardaient que lui, son protecteur. Sa main sur la sienne. Sa main sur son ventre. Sa main sous sa jupe. Eileen eut d’abord un mouvement de recul, d’effroi. Dahrel baisa sa tempe, délicat, attentionné. Non, ce n’était rien qu’un jeu. Après tout, ils étaient amis, non? La petite n’eut d’autre choix que d’acquiescer : oui, ils étaient amis. La situation dégénéra bien vite. Ses propres mains à plat sur le bureau, des coups de bassins qui lui arrachaient un un soupir de déplaisir alors que sur sa nuque, elle décomptait les halètements de son… bourreau? Non, ils étaient amis, ils jouaient, ils ne faisaient rien de mal. Une douleur, vive. Du sang le long de sa cuisse. Ses yeux remplis de larmes. Les mots durs de Dahrel qui résonnait entre ses soupirs excités : « Tourne-toi, Eileen, tu sais que je déteste les sanglots ». C’était un jeu. C’était un jeu. C’était un jeu. Elle répétait encore et encore alors qu’elle ne tirait aucun plaisir de ce qu’on lui faisait subir. Muette, soumise, indécise sous les mains et les baisers de Dahrel qui lui volaint ses petits doigts. Touche. Effleure. Embrasse. Obéis. Et Eileen, du haut de ses huit ans, s’exécutait. Une amante de porcelaine. Sa main tremblante sous son corps disloqué par des spasmes qu’elle aurait dû ignorer. Qu'avait-elle fait?
Ce soir-là, Dahrel Forester lui avait volé son enfance. 54 fois supplémentaires s’y rajoutèrent en trois ans. Chaque nuit, chaque instant de soumission, elle les écrivait dans un journal dissimulé sous les dalles de pierre de sa chambre. Elle se rappelait tous les détails, jusqu’au moindre souffle qui lui avait brûlé la peau d’une excitation qu’elle savait à présent malsaine, incongrue, impossible. On lui avait fait violence, et elle ne pouvait pas en faire abstraction : nul ne devait jamais savoir. C’était sa faute si Dahrel avait agi ainsi. Il lui avait dit. Elle était si belle, si pure, si parfaite… Il avait été ensorcelé… Et elle, en tant que naïve petite fille, elle y avait cru, bon gré malgré.
C’est à partir de ce moment qu’Eileen se métamorphosa. Distante, craintive. On la crut d’abord malade. Mais non. Malheureuse? Selon son avis, elle ne l’était pas. L’inquiétude de la voir si loin et si près à la fois… Rien ne pouvait expliquer ce changement. Elle se tut, se renferma, s’éloigna du monde. Pour elle, il devenait une menace… Et le loup continuait de rôder, la frôlant, al touchant à sa guise dès que els regards étaient détournés. Eileen avait peur, très peur. Elle aurait souhaité mourir. Rien ne pouvait la libérer de lui. Les mots étaient trop lourds et le secret trop poignant. Elle ne cessait de lire et relire ce qu’elle écrivait à chaque nuit où elle apercevait cet homme… son ami. Comment décrire la confiance d’une petite fille alors qu’elle a été réduite en cendre? Trois ans de calvaire dans lesquelles elle n’existait que par obligation. Elle voyait bien ses parents se faire du sang d’encre… mais elle ne pouvait leur expliquer. Oui, elle allait bien. Non, ce n’était rien. Elle pensait. Pensait sans cesse. Et puis, vint le jour de son exhumation : sa lettre de Poudlard. Elle la reçut avec un large sourire, de grands élans de joie dont elle avait tout oubliés. À Onze ans, Eileen aurait le droit de mettre les pieds à cette école… Et elle serait en sécurité. Loin de l’Angleterre, loin de chez elle, loin de Dahrel.
Serpentard, sans conteste. Qui aurait douté que la fille de Severus Rogue ait pu aller autre part qu’en la maison des Vert et Argent? Rêveuse, elle venait prendre place à cette grande table où les applaudissements succombaient pour elle, ses grands yeux d’été effleurant chaque visage avec gratitude. Oui, c’était bien sa place, parmi eux… Bien qu’au fond, Eileen ne pouvait s’empêcher d’être mal à l’aise en présence de tant de gens. À la table des professeurs, elle vit le regard fier de son paternel sur lequel elle oublia tout tracas, pour un instant. Enfin, c’était chez-elle. Cette année-là, au bal de Noëlle, elle avait fait volte-face à Dahrel. Ne jamais la retoucher. Jamais. Dégoûtée, éperdument violente, elle n’avait pas su résister à l’envie de sortir sa baguette et la lui planquer en plein cou. Qu’il fasse le moindre mouvement, et elle dirait la formule… Sans honte, sans regret… Alors, il s’était mis à lui faire le grand jeu. Il lui rappelait alors tout ce qu’il avait fait sur elle. Tout ce que ces années signifiaient et tout ce qu’elle lui avait fait faire. Oui, Eileen : tu es coupable. Pour son silence, elle devrait l’informer… Dans les murs de Poudlard. Être ses oreilles et ses yeux. Décrire, narrer, déchiffrer, tout. Aucun détail ne devait lui échapper… sinon il révèlerait leur petit secret. C’était un marché conclu avant même qu’elle ne rabaisse son arme… Elle était et serait soumise à Dahrel… Même à l’autre bout de la Terre.
Et elle rencontra celui qui lui mit l’épine au cœur : Sullyvan Gaunt. Elle était partie. Seule. La forêt interdite était un lieu rassurant pour ceux qui voulaient s’éloigner du monde. Silencieuse, elle s’était faufilée à travers les arbres pour se faire interpeler par lui.. le Serpentard. Elle aurait voulu lui hurler de la laisser tranquille : elle en fut incapable, figée. Elle se laissa raccompagner à contrecœur, évitant tout contact avec lui… Et malheureusement, le temps avait déjà fait son œuvre. Sullyvan n’était pas comme les autres : il la respectait. Elle aurait voulu le détester, l’anéantir… et pourtant, elle ne pouvait rien contre lui. Il était… gentil. Tout simplement gentil. Un aimé de tous… Alors comment pouvait-il s’intéresser à une… fille comme elle. Pourquoi lui parler6 Pourquoi lui accorder son amitié? Elle ne put pourtant pas le tenir loin bien longtemps : ils devinrent bientôt inséparables. Là où Sullyvan se trouvait, on pouvait y trouver Eileen, discrète, à ses côtés, en silence. Les autres regardant la jeune fille avec un certain dédain…. Ils se posèrent tous la même question : pourquoi elle? Et puis, les années se succédèrent… et Eileen savait d’or et déjà ce qu’était l’amour auprès de Sullyvan, dans son ombre, à son insu. Elle se taisait toujours… profitant simplement de sa présence pour être sa meilleure amie, celle qui était là… Elle ne pouvait lui dire quoi que ce soit sans lui avouer ce qui la terrorisait chaque soir en pensant à lui. L’image de Dahrel, encore et toujours… Lui qui ne l’avait jamais quitté, la forçant même à fouiner dans les affaires poudlardiennes… Elle ne voulait pas raconter. Elle ne voulait pas! Et pourtant… S’il avait su…
Treize ans, douée en tout, discrète plus que jamais, Eileen a de quoi attirer l'attention sans la vouloir. Elle suscite l'intérêt des gens. Informatrice par-dessus le marché, elle cache autant qu'elle peut tout ce qui l'entoure : elle ne tient pas à révéler ce qui la pousse à s'exiler de la sorte... malheureusement, un évènement viendra tout bouleverser : la boucle.
« ET DEPUIS ? »
Elle se battait avec ce crétinos de Weasley! Toujours là à insulter sa famille, son sang. Elle était hors d’elle. Sans prévenir, elle avait tout lâché ses livres, se frayant un cheveux parmi les élèves et lui avait balancé un sort. Redis-le pour voir? Il le redit. Un nouveau sort avant qu’il ne sorte lui aussi sa baguette. Eileen était hors d’elle. Au diable la magie : elle fonça sur lui, courant à ses trousses, le martelant de ses poings, de ses pieds, de toute sa force de jeune adolescente en furie. Elle ne pouvait pas s’empêcher de lui hurler dessus qu’il était un idiot, un paria, un traitre à son rang! Et ils parcoururent Poudlard dans leur bataille violente ou ni l’un, ni l’autre ne semblait gagner de l’avantage. Coup pour coup, dent pour dent. C’était une bagarre qi affolait sous la violence de ces deux gamins qui s’auto-motivaient à la violence pure et digne de ce nom. Alors, ils arrivèrent au troisième étage, en plein combat… Les sorts volaient de partout… et puis, tout à coup, sortis de nulle part… Ces deux garçons. Un brunet à lunettes et un blond qui se disait Malefoy…Et ils se présentèrent comme si ce monde était le leur… Malheur, qu’est-ce que c’était que ça! Alarmée, Eileen et les trois garçons coururent dans le bureau de Dumbledore… pour se retrouver face à face avec deux Albus… C’était donc de sa faute à elle? C’était si horrible! Elle eut envie de partir en courant, de disparaître… Heureusement, Sullyvan était là pour la pour la consoler tandis que le monde entier s’emblait s’être écroulé par sa faute. Punie, voilà ce qu’elle était.
Le temps s’écroula et la famille s’agrandit : Lily et Severus Rogue avait adopté Harry Potter. Dégoûtée, la jeune Eileen se renfrogna encore plus sur elle-même. Comment pouvait-il accepter ce gamin comme leur fils? Il n’était rien de tout ce qu’ils étaient. Elle le méprisait par principe. Elle se faisait voler SA place, la seule qu’elle n’ait jamais eue. Elle voulait partir, quitter le manoir… Mais pour aller où? Tristement, Eileen dût se faire à l’idée de vivre avec ce crétin de Potter. Elle le voyait tellement essayer, mais rien à faire. Elle ne pouvait pas l’apprécier. Elle le détestait de jour en jour… Il était, en plus de tout ça, un garçon chez Gryffondor. Elle ne put se résigner à être présentée comme la «petite sœur» de ce blanc-bec. Mais peut-e^tre pourrait-elle un jour lui laisser sa chance? Mais encore là, Eileen a d’autres chats à fouetter. Sous l’emprise de Dahrel, elle n’est pas libre… Elle doit se montrer vigilante… sait-on jamais quand son idiot de demi-frère mettra son nez dans ses affaires.
« VOUS ; »
Pseudo : Mina. Double Comptes: Aucun.... Quoique, peut-être. Comment avez-vous découvert le forum ? : Je suis la co-admin . Code Réglement : OK par E. Rogue. Un commentaire ? Adorez-moi ! |
Eileen Rogue- Serpentard
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Date d'inscription : 05/04/2012
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Univers: Univers de Eileen Rogue
Re: Eileen Rogue ou le Malheur sur deux pattes.
- « Hum, voilà une charmante petite créature.
N'aie pas peur... à te voir, il n'y a pas de doute que le sang de ton pe`re coule dns tes veines.
Une Rogue ne peut aller qu'à... Serpentard.
Là-bas, tu seras garder de ton destin tragique, ma jolie... Prendre garde au loup, les agneaux dans ton genre, ça se ferait dévorer...»
Le Choixpeau Magique- Admin
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Date d'inscription : 15/04/2012
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