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Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"

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Message par Victorique Lestrange Jeu 12 Nov - 10:54


VICTORIQUE LESTRANGE


« QUELQUES INFORMATIONS ; »







Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"  Ni8s
© Bibi;
Date de Naissance : 21/12/1954 (Pendant le solstice d'Hiver, aussi appellée "Nuit des sorcières", étrangement approprié n'est-ce pas ?)
Etude : Ancienne Serdaigle, mais cela remonte à plus de 20 ans désormais.  En suite elle à beaucoup étudié en droit et en politique.
Monde d'origine : Eileen Rogue
Statut du sang : Pur entre les purs, d'ailleurs elle est Née dans la famille Nott.

Fonction particulière/EmploiOfficiellement elle est rentière, une dame du monde n'est pas sensé exercer un emplois. Toutefois elle est celle qui est en charge de gérer les actifs de la famille, actionnaire principale de La "Gazette du Sorcier", Son époux et elle possèdent également la Compagnie de Balais de Course Nimbus et plusieurs stades au Royaume Uni.  Dans son monde d'origine elle est assez influente en politique puisqu'elle à toujours entretenu des rapports privilégiés avec le Ministre et des membres de la haute court de Justice .

Allégeance : Bien qu'elle ne porte pas la marque , elle à toujours soutenu son époux d'une façon ou d'une autre et on est tenté croire qu'elle à donné son allégeance à Voldemort, mais tout ceux qui la connaissent un peu savent qu'en vérité elle ne travaille qu'à sa propre gloire.
Acteur sur l’avatar : Eva (Sexy) Green

« CARACTERE ; »


« Que je t’aide ? Je suppose que même quelqu’un comme toi dois manger pour vivre .. ? »

Sa voix comme un ronronnement de fauve, semblait anormalement douce par rapport à la bestialité de son regard clair. Assise à son bureau, droite dans sa chaise, elle le fixait sans la moindre pudeur et un air prédateur qui lui était propre.  Victorique Lestrange portait son nom comme rarement quelqu’un avait porté le sien. Parfois il se demandait, est-ce qu’elle était devenue ainsi a cause de sa dénomination ou si c’était l’inverse. Quelque part est- ce qu’il y avait eu une part de prédestination.

Victorique était une femme détestable, ou du moins elle en avait l’apanage. Brutale, menteuse,  c’était une manipulatrice née. Victorique Lestrange était douée avec les mots, c’était une des oratrices de talent capable de galvaniser un oratoire,  L’affection ? L’amitié, l’amour ? Elle s’en servait souvent, sur le plan personnel par exemple les détournant pour maltraiter les personnes dans les difficultés ou la culpabilité pour leur faire faire quelque chose qu’ils n’auraient jamais entrepris de leur plein gré. Pour autant elle ne se laissait jamais réellement affecter par ces dernier. En fait la plupart du temps elle les considérait avec un dédain qui était visible jusque dans son rictus. Amorale, sans scrupule , ni pitié, elle était plutôt célèbre pour sa capacité monstrueuse à compartimenter ses émotions, ses actes, ses mots et pour le contrôle terrifiant qu’elle avait sur ces derniers.  C’était une femme calculatrice et honnêtement , elle ne faisait jamais un pas en avant dans quoique ce soit tant qu’elle n’en avait pas prévu au moins trois de plus.   Perspicace, maline, elle n’avait jamais manqué d’intelligence.

Il se souvenait , autrefois, avoir entendu que pour une femme , il n’y avait rien de pire d’être intelligente. Aucun Sorcier digne de ce nom ne voulait avoir dans sa maison un adversaire qui avait été rompu aux stratégies, de guerre, une personne assez venimeuse et tordue, assez intelligente pour se débarrasser de lui et avec assez peu de conscience morale pour s’en sentir embarrassé. Et pourtant , il n’y avait pas plus félin et plus séducteur dans le domaine que celle qui se tenait devant lui.  Victorique était une conquérante et que ce soit sur le plan physique, ou professionnel : elle finissait toujours par obtenir ce qu’elle convoitait. Si elle n’y parvenait pas alors elle le détruisait. Sans une once de compassion.

Narquoise, cynique, si elle avait le sens de la fête et du faste ce n’était tout de même rien à coté du reste de sa personnalité. Elle transpirait l’assurance et c’était peut-être ce qui en ajoutait à la prestance que lui offrait son port altier.  C’était une femme que l’on remarquait et dont les yeux brûlaient d’un brasier que rien ne savait arrêter. Et quand elle accrochait votre regard elle donnait cette impression de vous transpercer et de regarder à l’intérieur de votre âme.  Victorique était comme un bâton de sourcier, elle était capable de trouver l’ombre chez n’importe qui et de la faire remonter à la surface, détruisant tout sur son passage. Elle n’avait pas manqué d’éducation et tout dans ses manières ou ses connaissance existait pour vous rappeler ou se trouvait sa place dans le monde.

Déloyale, égoïste, pugnace, elle n’œuvrait jamais que pour son propre bénéfice ou celui de ses plus proches parents. Encore que la plupart d’entre eux n’étaient pas totalement dupe sur le fait qu’elle serai capable de leur enfoncer une dague dans le dos si cela allait en l’arrangeant. Elle ne s’en était jamais privée dans le passé après tout. Les règles ? Les loi ? C’était bien simple, elle se plaçait bien au dessus de ces dernières et ce n’était que pour les contourner qu’elle les avait étudiées. Victorique ne prenait jamais responsabilité pour les autres et ne perdait jamais une occasion de se décharger des siennes propres sur les autres.

Une main d’acier dans un gant de fer. Elle savait formuler ses demandes en ordre et avait rapidement su faire comprendre à ceux qui se risquaient à lui désobéir ou pire à la décevoir, ce qu’il pouvait advenir. Elle était la plus mauvaise perdante qu’il connaissait mais parce qu’elle ne supportait pas la défaite, elle était particulièrement tenace, dure stricte, encore plus avec elle même qu’envers les autres. D’ailleurs les autres : elle ne leur faisait pas confiance. Elle savait comment gagner la leur, elle savait comment feindre la promiscuité, mais quelque part , il savait lui. Que ce n’étaient que des mensonges. Un masque de plus.

Parce que Victorique savait porter son masque d’humanité comme personne.
Personne n’aurai jamais réellement décrit cette femme comme une personne détestable. Non, c’était une femme intelligente certes, mais c’était une bonne mère, une bonne épouse, une entrepreneuse talentueuse. Sociable, elle était généralement appréciée dans la haute société et pour le reste du monde ..et bien sans doutes qu’elle tenais son rôle.

« Et bien arrête de manger Parkinson. »

Et son rire avait rappé son âme jusqu’au sang.

« VOTRE HISTOIRE D'AVANT »


« Qu’est-ce que c’est? »

Sa voix était un peu grave pour une femme de son gabarit. Il en avait toujours été ainsi. Allongée sur le divan du boudoir, fumant sur son porte cigarette incrusté de pierres précieuse, Victorique Lestrange n’avait même pas fait mine de se redresser pour présenter une quelconque image de respect ou de dignité face à ses  locuteurs. Même si elle posait la question ,elle pouvait assez facilement comprendre ce qui était en train de se dérouler. Comme on le lui avait souvent dit : elle avait oubliée d’être stupide. Mais rien ne valait le plaisir de voir ce mélange de peur et de détermination sur le visage de la femme qui accompagnait son époux.

Née en  1954 dans la famille Nott, Victorique avait été la première née de la fratrie. Pour une raison ou une autre, elle avait capté assez jeune l’intérêt de son père Teignous , alors que sa mère elle s’en était délestée pour lui préférée son jeune frère. Un choix qu’elle n’avait jamais contesté.  Elle n’avait pas besoin d’une autre attention que celle que lui donnait le patriarche, en y repensant c’était peut-être son avance cognitive qui avait fait penché vers elle la balance de l’affection paternelle. Il l’avait éduquée de ses propres mains et rapidement s’était montré d’une sévérité qu’elle était heureuse de contenter.  Elle n’avait jamais , même dans l’enfance sus comment supporter la stagnation intellectuelle.  Et comme elle comprenait vite, et qu’elle faisait bien elle avait toujours été montrée en exemple  utilisée par le chef de famille pour mettre en compétition les deux fis qui étaient venu en suite.

L’ambiance entre les enfants était terrible, les plus jeunes jalousant ce que le Père n’était pas réellement disposé à donner gratuitement, la plus âgée les méprisant sans la moindre vergogne pour ce qu’ils étaient incapable de lui prendre. Et aussi sans doutes parce qu’elle les enviait. Si elle avait été un garçon alors ils n’auraient même pas eu besoin de voir le jour. En fait c’était ce qui semblait être le plus insupportable pour elle. Ça n’avait aucune importance combien elle était brillante, combien elle était douée, combien elle était ambitieuse ou combien elle était favorisée par son père. Elle n’était qu’une fille et à ce titre : elle ne serai jamais en mesure d’hériter de quoique ce soit, elle était seulement appelée à être vendue. Et c’était peut-être ce qui la mettait le plus en colère dans cette histoire.

Son mariage avait été décidé bien avant qu’elle ne vienne au monde, avec un Jeune homme issus de la Famille Malfoy. Rien de bien étonnant mais elle nourrissait pour lui autant de mépris que pour ses frères. Il était comme eux après tout. Privilégié par son sexe mais tellement précieux. Incapable. Pas appelé à quoique ce soit de grand ou de décadent. Si strict, si droit, tellement certain de ce que sa façon de penser ou de procéder était la meilleure. Et il l’avait crainte. À raison sans doutes. Il l’avait crainte dès leur rencontre. Parce qu’il avait vu dans ses yeux : elle ne serai jamais une adorable poupée bien rangée, bien sage et que s’il avait l’audace de la regarder de trop près alors qu’elle s’assurerait qu’il disparaisse.

Précieux et si respectueux des règles et de la bienséance.  Victorique,elle, n’en avait jamais eu cure. Et elle avait rit de l’application qu’il mettait dans sa fidélité. Qu’espérait-il ? Qu’elle fasse de même ? Mais elle avait d’autres ambitions et elle avait considéré tous les moyens pour y parvenir. A cette époque , on l’appelait assez régulièrement « l’Erreur de répartition » puisqu’elle avait été admise à Serdaigle là ou tout chez elle indiquait qu’elle aurai été une parfaite Serpentarde. Rien à voir avec son nom ou la tradition. Mais elle avait fait honneur à sa maison en étant un exemple d’excellence. Après tout elle n’avait pas été élevée pour accepter autre chose que cela. Être « bien » ne suffisait pas, ça n’avait jamais suffit pour Teignous. C’était ce qui la séparait de ses frères ou de Malfoy.

La mesure de l’excellence.

Elle avait rencontré Rabastan Lestrange l’année de ses 18 ans, après avoir quitté l’école, dans les couloirs du Ministère alors qu’elle suivait sa formation en droit avec les juristes du Magenmagot. Trois ans les séparaient et s’ils avaient sans doutes eu l’occasion de se croiser à l’école alors aucun d’entre eux n’avait jugé bon de regarder l’autre.

Peut-être que c’était ce que les autres appelaient «  l’amour au premier regard » mais en ce qui les concernait , ils savaient que c’était « autre chose », seulement deux bêtes sauvages qui s’étaient mutuellement flairées là, sous le masque d’Humanité qu’ils étaient forcés de porter en société.  Ils avaient senti l’odeur du sang, du danger et ils l’avaient aimé. Ils l’avaient cherché encore et encore pendant des semaines , des mois et quelque chose grandissaient dans cette certitude.

Victorique avait Peur de cet homme.
C’était ça. Un sentiment de terreur profonde qui réveillait ses instincts les plus primaires, attisait une excitation qui faisait bouillir son sang. Elle l’avait sus.

Si elle franchissait la ligne avec Lui, alors sans doutes qu’il la tuerai.
Sans pitié.
Et elle adorait cette idée, il n’y avait rien qu’elle aimait plus que la violence de leurs échanges, de leurs rencontres.  Brutales mais toujours sensuelles et d’une étrange sincérité.

Et Lui ?
Il savait qu’elle était aussi mauvaise que lui.
Il savait qu’elle lui serai d’une loyauté et d’une utilité indéfectible aussi longtemps qu’il s’en montrerai digne.
Rabastan savait aussi que le jour ou il lui montrerai une trop grande faiblesse elle serai celle qui le finirai.

Leu relation s’était construite sur cet équilibre étrange qui aujourd’hui encore rendait les autres mal à l’aise. Méfiant. Ils se craignaient. Se soutenaient , se déchiraient et bien souvent étaient en compétition l’un contre l’autre. Aussi volage l’un que l’autre, il n’était pas rare même de les voir partager amants et maîtresses ou sélectionner l’un d’entre eux pour l’autre.  Mais sous cette dépravation , sous cette violence qui leur laissait des marques à tous les deux, il y avait un respect et un soutient d’une profondeur peux banale et une absolue confiance.

Et peut être qu’ils ne s’aimeraient jamais autant que le jour ou ils s’entre tueraient.
Victorique savait que beaucoup de membre de leur entourage avaient pariés sur cette fin. Celle ou ils finiraient par effectivement succomber à la violence de trop.

Victorique avait fait interrompre ses fiançailles avec Le Fils Malfoy et quel scandale cela avait été. D’un autre coté , personne dans leur communauté n’ignorai la nature de sa relation avec le fils Lestrange. Ç’aurait été encore plus scandaleux qu’ils maintiennent le mariage.

Elle avait épousé Rabastan l’année de ses 20 ans et en suite le temps avait coulé. Elle l’avait passé avec lui à construire leur empire, à asseoir leur place en politique, elle avait tiré au plus loin les branches de son influence. Cependant il y avait une ombre au tableau. C’était devenu évident au fur et à mesure que leur mariage avançait : la stérilité de leur couche. Cela n’avait pas duré bien longtemps avant que cela ne soit un sujet de commérage au sein de la communauté des Sang-pur. Était-elle punie pour ses infidélités ? Est-ce qu’elle ne l’avait pas mérité après avoir humilié les Malfoy ?

Entre eux, ça n’avait pas d’importance, ils n’étaient pas spécialement pressés de se pencher sur la question et comme aucun d’entre eux n’était capable de se passer de l’autre, en général ils préféraient ne pas aborder le sujet, le tenant loin de leurs préoccupations. Loin de leurs esprit. Après tout : ils étaient jeunes. Ils le seraient encore longtemps...Il y avait plus important à faire.

Victorique avait tout mis en œuvre pour donner a leur famille un blason doré de l’approbation de l’application, jouant des médiats et des politique comme elle avait toujours appris à le faire. Multipliant œuvres de charités et autre donations alors que Rabastan derrière son masque de Mangemort apportait la calamité. Alors que l’angoisse montait en Europe avec la puissance de Voldemort, Victorique s’était assurée que Rabastan garde dans l’esprit de la population le visage d’un homme profondément bon et on ne pouvait pas prétendre qu’il ne savait pas jouer son rôle. Quelque fois il avait rit en lui demandant pourquoi est-ce qu’elle tenait tant à cette image mais elle avait haussé les épaules arguant que c’est ce qui ferai la différence entre lui et son frère par exemple. Qu’ils perdent ou qu’ils gagnent cette Guerre, elle s’assurait qu’il ne serai jamais mis en cause pour rien du tout.

Il avait beaucoup ironisé en se moquant de ses précaution mais cela faisait des années qu’elle ne se souciait plus réellement de son avis et de toute façon sa prévoyance les avait souvent sortis des ennuis. Tout était parfait. Le Rôle privilégié de Rabastan dans l’armée du Mage Noir, sa popularité dans la population, leur mariage malgré sa singularité et leur clause de non exclusivité. La liberté dont ils jouissaient l’un l’autre et la protection qu’ils s’offraient mutuellement.

Il n’y avait que ce vide entre eux.
C’était ce qui les avait amené à cette situation maintenant qu’elle y pensait. C’était presque drôle. Non en fait c’était drôle.

La fumée de sa cigarette avait filé entre ses lèvres alors qu’elle regardait son époux se défaire de sa cape de voyage, enfin elle s’était attardée sur les rondeurs de l’inconnue.

« Eh bien je suppose que maintenant on sait, que le problème viens de moi. En voilà une surprise. Et ce n’est même pas mon anniversaire. » sa voix était moqueuse et son regard captivant de curiosité, d’amusement et de barbarie. Il s’était avancé vers le sofa alors que celle qui était clairement sa maîtresse , restait debout de moins en moins assurée. Il avait agité la main pour lui faire signe de lui faire de la place et elle avait soulevé les jambes pour le laisser s’asseoir avant de les reposer sur ses genoux.

« Elle insistait pour que je te quitte. Autrement elle viendrai tout te raconter, alors j’ai pensé que je devais te la présenter moi-même. » Il avait répondu avec nonchalance alors qu’il entreprenait de masser ses mollets.

« Quand bien même, qu’est-ce que tu espère que je fasse?Ou est-ce qu’il t’a trouvée de toute façon ? » Victorique avait ronronné  en se laissant faire. Rabastan riait aussi. Elle savait très bien ce qu’il attendait d’elle et finalement ça ne pouvait pas mieux tomber.

« Je ..Je suis Edna Rowle ! »

Elle avait bafouillé et rajouter quelque chose sur le fait d’être la mère de l’héritier des Lestrange et de mériter une forme de respect , mais la Lady ne l’écoutait déjà plus,  tendant la jambe , elle avait appuyé son pied nu sur le cou de son mari , le fixant d’un air entre le dégoût et l’amusement. Bon sang : cette gosse n’avait même pas encore 20 ans.

« Rowle ? Edna Rowle…?Merlin mais est-ce qu’elle sont même majeures quand tu les choisis, espèce de dégénéré?! » elle avait grondé alors qu’il levait les mains en signe de reddition. Se redressant en position assise elle avait croisé les jambes et écrasé sa cigarette avant de lui faire signe de se taire « Non, ne répond pas, je ne veux pas réellement entendre la réponse. Quand  à toi, jeune Miss...que faire ? Je n’ai pas l’intention de quitter Rabastan et il n’a pas non plus l’intention de partir avec toi...et n’espère pas obtenir quoique ce soit  pour cet enfant. Garde-le, où débarrasse t’en : pour ce que ça me regarde. » elle avait répondu en se mettant debout , s’étirant comme un fauve.

Elle avait porté un regard à ses ongles parfaitement manucurés semblant réfléchir aux possibilités qui s’en suivaient.

« Quelle importance qu’il soit de sang-pur ou non. S’il n’est pas reconnu, un bâtard reste un bâtard. Toutefois , si tu décide de lui donner la vie alors je vais te laisser rester dans ce manoir. Jusqu’à l’accouchement. En suite ? Nous verrons. »

Edna avait frémis.
Mais elle était jeune , à cette âge ou l’on s’attache désespérément à des sentiments aussi stupides que l’amour ou l’affection et que l’on prend pour tel n’importe quelle marque d’intérêt. Et Edna avait choisis de rester. Sans doutes qu’elle ne savait pas quelle avait pris la pire décision de sa vie.

« Comment va la jeune mère?
Elle allait beaucoup mieux quand tu n’étais pas là. Tu n’ pas autre chose à faire, torturer quelqu’un , lécher les bottes de ce sang-mêlé ?.. »

Elle avait répondu sans lever les yeux sur lui. Le ton était moqueur, mauvais même mais ses yeux étaient fixés sur le corps vagissant du nourrisson qui occupait désormais la plupart de ses pensées.  Rabastan avait offert un rire plein de morgue et un sourire plein de croc. Il admirait la façon dont elle pouvait continuer à être aussi odieuse et cruelle tout en montrant des gestes aussi délicat envers cette petite créature.  Il n’avait pas eu le cœur de lui répondre  et était venu s’asseoir sur le lit avec eux.  Si elle était contente de la situation , c’était plutôt positif, il imaginait.  « tant qu’ils sont de sang-pur, j’adopterai comme les miens chacun de tes bâtards. Mais ...donne une seule fois naissance à un sang-mêlé ...et Rabastan, cher Amour, Je te tue. Toi et lui. » et il savait qu’elle était sérieuse, mortellement sérieuse. Elle n’utilisait de mots tendres que pour le menacer – non : le prévenir. Ou le provoquer.

Pourtant : elle l’aimait.
Elle ne l’avait jamais dit, mais il savait qu’elle serai capable du pire pour lui. Quand elle disait qu’elle ne pouvait pas vivre sans lui, il savait combien c’était vrai. Parce que lui non plus n’ignorait pas l’importance de ses regards pleins de menaces, leur intensité et de combien ces derniers le faisaient exister.

«  J’ai croisé Rowle , aujourd’hui.
Est-ce que je donne l’impression que cela m’intéresse?
Je ne pensais pas que tu la laisserai partir. Pourquoi, est-ce que tu fais cela ? Tu ne te serai pas ramollie ? La femme que j’ai épousé n’a pas hésité à abattre son propre frère...alors comment est-ce qu’elle tolère Edna Rowle? »

Enfin.
Enfin elle s’était détachée de l’enfant pour ancrer sur lui son regard orageux, remplis des promesses de milles morts douloureuses.  Il n’avais même pas cherché à caché le frisson qui lui avait déchiré l’échine. Entre excitation et peur.  Turais Lestrange était né une nuit de Janvier glaciale et glaçante. Le vent cette nuit là hurlait dans les arbres, déchirant le silence étouffant de la nuit. Plus de 8 mois s’étaient écoulés depuis. Le lendemain, Victorique avait déjà engagé une nourrice, une cracmolle et avait mit sans autre forme de procès Edna Rowle à la porte de leur demeure. Elle avait proposé même de lui verser une pension en remerciement de ses efforts, après tout qui voudrai reprendre dans sa maison une femme comme Edna ? Maîtresse déchue de Rabastan, qui avait disparu pendant des moins entiers pour se prêter à Merlin savait qu’elle dépravation ..?ses parents lui avaient tournés le dos le jours ou ils avaient sus qu’elle était enceinte et s’étaient empressés de prétendre qu’ils n’en savaient rien.

Edna était seule dans le monde, elle avait reçus peu d’éducation et elle n’avait jamais travaillé de sa vie. Est-ce que ce n’était pas une bonne option ? Accepter cet argent contre la promesse de ne plus approcher du père de son enfant. Ce n’était pas une condition difficile. Elle était jeune après tout et le monde était plein de sang-mêlés...aussi répugnant qu’elle.

« Je ne le fait pas.  Mais , elle est la mère de notre fils. Alors je la garde tant que je pense qu’elle peut-être utile pour lui.
Utile… ? Elle n’a jamais eu ..aucun ...intérêt pour lui. »

Et c’était vrai. Elle avait rejetté l’enfant si tôt qu’elle avait compris qu’il ne lui servirai absolument pas à gagner le cœur de son amant. Le jour ou il était né elle n’avait même pas posé un regard sur lui, elle avait cherché après Rabastan. Quelque part il ne pouvait pas lui en vouloir. Il avait tout fait pour qu’elle tombe si profondément pour lui. Parce que c’était amusant. Désormais ça l’était moins. Mais il supposait qu’il pouvait comprendre. Un jour Turais apprendrai certainement que sa mère biologique n’était pas Victorique. Que feraient-ils s’ils cherchait à la rencontrer ?

« Et de toute façon ce n’est pas le bon moment. Elle ne peut pas disparaître si tôt. Tu serai immédiatement suspecté.Ou moi. »

Alors elle y pensait.
Son rire avait raisonné dans la pièce.

« Je ne sais pas si on te l’a déjà dit ..Mais tu es cinglée, chérie
Argh ..ne m’appelle pas ...comme ça ..merde. C’est dégoûtant ça ma foutu les poils?! »
Elle avait poussé le vice à mimer un haut le coeur. Mais elle riait.

☼☼

« Pourquoi vous faites ça? »

Edna avait demandé.
Mais elle le savait. Elle savait très bien quand elle avait dépassé les limites une fois de trop. La fois de trop. Ses doigts s’étaient serrés autour de sa baguette mais elle tremblait tellement qu’elle n’était pas certaine de réussir à faire quelque chose de cohérent.

A part de loin, elle n’avait plus jamais rencontré Victorique Lestrange. Les trois dernières années avaient été proche de l’enfer pour elle, elle avait bien senti que les regards avaient changé, qu’elle n’était plus la « jolie Edna », et surtout personne ne semblait accepter de croire qu’elle avait mis au monde , caché dans ce manoir l’enfant du couple. Qui aurai pu ? Malgré leur libertinage et l’ultra libertarisme de leur relation , leur tendance à partager , comment une femme comme Lady Lestrange aurai pu tolérer que la maîtresse enceinte de son mari ne réside chez eux ? Tout le monde savait que c’était un motif de divorce plus que courant.  Si c’était le cas, pourquoi est-ce que Rabastan n’avait pas privilégié ses intérêt en épousant plutôt Edna? Est-ce que l’amour et l’affection avaient réellement du sens dans cette situation ?

Elle avait perdu pied.
Elle avait commencé à demander plus d’argent , elle s’était même risquée à rencontrer Rabastan au ministère, elle était allée jusqu’à l’attendre devant le portail de la résidence. Que restait-il de sa dignité. Un jour, elle avait réussi à attirer son attention, et elle avait réclamé. Qu’on lui rende son fils. Elle ne lui avait pas donné pour être abandonné. Et Rabastan avait rigolé. Arguant qu’elle n’avait pas de fils. Au regard du monde et même de la loi, Victorique était la mère de Turais et quand bien même. Cela faisait 4 ans qu’il était né. Elle n’avait jamais demandé à le voir, jamais demandé de ses nouvelles et la plupart du temps ne supportait pas qu’on mentionne son existence.  Alors pourquoi devrait-il le lui rendre ?

En suite Edna supposait qu’il était rentré chez lui et qu’il en avait parlé à son épouse parce que ce matin là, elle était venue la trouver.  C’était pire que ça, quand elle s’était réveillée aux aurores : L’autre femme se trouvait là, debout dans le salon de la petite maison qu’elle lui avait fournie.   Elle se tenait en maîtresse des lieux et la plus jeune avait sus.  Elle ne pourrai pas s’en sortir.

« Notre accord était simple. Tu recevait de l’argent et tu ne devais plus jamais croiser seulement le regard de Rabastan...j’ai pris sur moi pendant de longues années, non que je te trouve pitoyable. Mais parce que je pensais que j’y trouverai un intérêt. »

Non. Elle ne la trouvais pas pitoyable. Victorique Lestrange ne connaissait rien qui ressemblait de prêt ou de loin à la pitié. Elle se demandait : était-elle réellement humaine ?

« Mais tu as encore une fois pris le parti de me décevoir. Tu me forces à faire cela. Sache cependant que contrairement à mon époux, sur le plan personnel je n’éprouve aucun plaisir à tuer. » elle semblait vaguement préoccupée mais Edna la connaissait assez maintenant pour savoir que ce n’était que des mensonges, que de la comédie.  Qui allait croire que cette femme ne prenait aucun polaisir à finir une vie quand elle passait la sienne à écraser les autres sans vergogne ?

« Non, aucun plaisir et encore moins de regrets.  »

Puis ça avait été la fin.


☼☼☼

« Mère ? Quelque chose ne va pas? »

Turais Lestrange avait demandé en terminant d’arranger son uniforme d’école épinglant avec une certaine déférence son insigne de préfet sur son gilet. Quel enfant appliqué, il faisait.  Visant l’excellence, incapable d’accepter l’échec, il avait plus de scrupule que ses parents mais il était assurément aussi manipulateur et aussi tyrannique qu’ils avaient pu l’être à son âge.

16 ans.
Elle n’arrivait toujours pas à croire qu’autant de temps s’étaient passées depuis qu’il était entré dans leurs vies. Honnêtement elle ne s’attendait pas non plus à ce qui était  en train de se produire.  L’influence politique et sur la plèbe des Lestrange était à son paroxysme. La vie n’avait jamais été aussi parfaite , n’est-ce pas.

«  Absolument pas. Je me demandais seulement de qui tu tenais pour être aussi beau.
Tu promet de ne pas le répéter à père? 
Je serai une tombe. Il ne saura jamais rien.»

Il s’était approché et dans un rare geste d’affection, il l’avait embrassée sur le front en riant. Elle avait sourit. Sincèrement, narquoise aussi, un peu au moins.

« Tout le monde sait que j’ai pris après ma mère.
Oh..continue comme ça : les flatteries te mèneront toujours quelque part avec moi. Tu es prêt ? Je t’accompagne. »

Elle s’était levée et l’avait étreint un court instant.
Elle était la cause de tout cela ; malgré tout elle espérait. Elle espérait sincèrement qu’il n’avait pas pris après cette femme.

« ET DEPUIS ? »

Depuis ? Elle se trouvait dans le manoir Familial quand la fusion à eu lieu et elle ne s’en est pas nécessairement rendu compte immédiatement étant donné que cette propriété est récente et à été construite par ses beaux parents en guise de cadeau de mariage.

Elle l’a appris plus tard dans la journée, par Rabastan qui lui y à assisté alors qu’il était au ministère pour une réunion avec le ministre de leur monde. Elle s’est donc rendue à Poudlard pour récupérer son fils soucieuse de ne pas le laisser dans une position délicate.

Depuis qu’un nouvel ordre commence à se remettre en place , elle à recommencé à faire ce qu’elle sait faire de mieux : récolter des informations compromettante pour garder sous sa coupe ceux qui pourraient lui être utile et elle à même entrepris d’investir dans ce nouveau monde. En politique, comme en affaire, elle à mit la main sur un siège du conseil d’administration de l’école par exemple, parce qu’il n’y à pas de petites entrées dans le Monde. Par ailleurs , elle à repris sa grande campagne de séduction des masses.

Sa fidélité est toujours aussi volage qu’autrefois, elle n’est loyale à personne d’autre que sa cellule familiale directe, et n’hésite pas à jouer sur tout les tableau, pour s’assurer de sortir son épingle du jeu quelque soit l’issue de tout cela. Elle à donc déjà été appelée à rencontrer plusieurs « double » et elle n’a pas manqué de jouer sur eux de sa légendaire ambiguïté.

En ce qui la concerne, elle considère que cela fait des années quelle n’a pas eu l’occasion de faire quelque chose d’aussi excitant.
« VOUS ; »







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Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"  Empty Re: Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"

Message par Le Portrait Ven 13 Nov - 16:09

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Message par Victorique Lestrange Ven 13 Nov - 16:13

Et merciiiii
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Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"  Empty Re: Victorique Lestrange ❀ "C'est avant tout une question de logique: soit tu gagnes , soit tu es un perdant"

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