Bienvenue, petite princesse [PV Ofelia Verdi]

À leur arrivée au QG, Arthur déposa Remus dans une des chambres et alla avertir l'un des membres de l'ordre qui était guérisseur afin qu'il vienne s'occuper de lui. Sirius laissa de côté ce râleur de Weasley et se consacra totalement à la petite orpheline qu'il venait de trouver. Une fois à l'intérieur, il parcourut le corridor de l'entrée et la posa par terre. Il valait mieux qu'elle ne réveille pas tout de suite sa vénérable mère car, ne pouvant pas voir qu'il s'agit d'un tableau, elle risquerait d'avoir sacrément peur. Mais il savait qu'elle voudrait au maximum se débrouiller par elle-même.

« Nous voilà chez moi, petite Ofelia », lui annonça-t-il avec douceur. « Tu es ici comme chez toi. Je vais t'emmener dans une des chambres. »

Il lui proposa sa main pour l'aider à rejoindre puis à monter l'escalier. Doucement, pour ne pas la presser, il l’entraîna vers l'étage en direction de sa propre chambre. Compte tenu qu'elle venait d'échapper à une terrible menace et qu'elle semblait avoir confiance en lui, et compte tenu qu'il ne savait pas si elle aurait confiance en d'autres personnes pour l'instant, il préfère la garder auprès de lui afin de pouvoir veiller sur elle et la protéger. De toute façon, avec le nombre de personnes de l'ordre qui venaient dormir tous les soirs, ils seraient plusieurs par chambre.

« Nous y voici, c'est aussi ma chambre. J’espère que ça ne te dérange pas de dormir avec moi. Ne t'inquiète pas, tu auras ton propre petit lit. »

D’un coup de baguette magique, il fit apparaître un lit d'enfants dans un coin de la pièce vers lequel il la dirigea. Puis, il lui laissa la découvrir et alla s'asseoir sur son propre lit. Il serait là pour l'aider si elle en avait besoin, mais il ne voulait pas s'imposer à elle. Dans ses pensées, il se demanda par quoi elle était passée et s'il parviendrait à la faire sortir de son mutisme. Il allait probablement falloir qu'elle consulte un guérisseur. Mais pour le moment tout était trop instable pour pouvoir y arriver. Il allait falloir se laisser un peu de temps.